6 septembre 2013
Page impure
Sous le froid du soleil, le silence s’embrume,
Les bruns en camaïeu voltigent sur l’impur
D’une page sans mots, butant contre le mur
D’un désir infécond, tel un pleur d’amertume.
Fouiller dans la boîte à souvenirs pour combler le vide d’une page sans mots, piéger le temps qui s’enfuit, le ralentir avec l’histoire d’un autre temps, un Mogador poussiéreux, quel non-sens! Je ne suis plus celle qui traversa l’événement, je suis autre, et mes mots goûtent l’ennui…
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